La Photogrammétrie, c’est quoi ?
À quoi ça sert ?
C’est une technique qui permet de recréer virtuellement un objet, quelle que soit sa forme ou sa dimension, à partir de photos prises sous un maximum d’angles possibles. Le modèle 3D ainsi créé est donc une copie exacte de l’objet original.
Le rendu, photoréaliste, peut être pensé comme une photographie en trois dimensions.
Ainsi lorsque les grands moyens sont mis en terme de résolution des appareils utilisés, de maîtrise dans le processus de capture d’image et de temps alloué au « rendering », on arrive à des modèles totalement indiscernables de la réalité !
Voyez plutôt :
La photogrammétrie est utilisée dans bien des domaines, bien que principalement dans celui du divertissement. Il est en effet extrêmement pratique pour un film d’avoir recours à des doublures numériques !
Par exemple, vous laissez le cascadeur en costume de héros prendre tous les risques lors du tournage d’une scène particulièrement intense, et une fois que c’est terminé vous n’avez plus qu’à remplacer sa tête par celui de l’acteur ou de l’actrice principale en post-production. Le visage remplacé sera alors complètement artificiel, même dans l’animation de ses expressions faciales.
La photogrammétrie appliquée aux éléments de décor est aussi particulièrement prisée, car elle permet de recréer des environnements plus vrais que nature. Les studios de développement de jeux vidéo y ont de plus en plus recours, soit en réalisant la photogrammétrie eux-mêmes, soit en achetant des packs d’objets déjà modélisés, dans des banques prévues à cet effet (appelées les « Assets Stores ») comme Quixel Megascans ou une partie de sketchfab. Ils peuvent alors garnir leur univers comme ils l’entendent sans avoir à passer par une trop longue étape de création des objets.
Une fois l’objet scanné et recréé virtuellement, il est également possible de l’imprimer en 3D à une échelle différente. Les figurines 3D par exemple ont ainsi particulièrement le vent en poupe !
Comment ça marche ?
Si l’humain peut voir en relief, c’est parce qu’il a deux yeux. Le fait de pouvoir voir un objet simultanément à partir de deux points de vue nous offre une appréciation en trois dimensions de celui-ci. C’est ce principe, appelé stéréoscopie, qui est utilisé dans la photogrammétrie.
L’objet que l’on veut modéliser en 3D est pris en photo sous tous les angles possibles. Plus il y a de photos, et mieux elles sont prises de sorte que le focus soit fait parfaitement, meilleur en sera le résultat.
Les clichés sont ensuite envoyés vers un logiciel de traitement, lequel compare chaque paire de photos pour y identifier les points homologues. En utilisant la position spatiale initiale de chaque appareil lors de la prise de vue, ledit logiciel crée alors un modèle 3D de l’objet. Ce qui en ressort à ce stade est alors la version non-texturée ; pour obtenir le rendu final, une « peau » est créée, toujours à partir des photos originales, et est appliquée sur l’objet.
Voilà, la photogrammétrie n’a plus de secret pour vous ! Venez en faire l’expérience directement : réservez votre photoshoot 3D dans notre studio !