Une mystérieuse civilisation découverte grâce au scan 3D
L’eau mouille, le feu brûle et la France a gagné deux fois la coupe du Monde de football. Voici trois vérités générales, de notoriété publique et acceptées depuis bien longtemps. Dans le même ordre d’idée, il est universellement accepté que la forêt Amazonienne est une des rares forêts vierges encore debout de notre belle planète bleue. Enfin… enfin, devrait-on dire : « était ». Car aussi inimaginable que cela puisse paraître, des restes d’une civilisation inconnue viennent d’être découverts grâce au scan 3D. On vous explique tout.
La déforestation met au jour des centaines de géoglyphes
On le sait, le fléau de la déforestation ne ralentit pas et les forêts brésiliennes sont en premières lignes. Que ce soit pour y loger de vastes élevages ou y faire pousser des champs de soja, les industriels défrichent chaque année des millions de kilomètres carrés. Ironie du sort, c’est pourtant à la suite de ces terribles campagnes de rasage de la biomasse qu’ont été mis au jour des centaines de mystérieux géoglyphes (de larges figures dessinées au sol de diverses manières) révolutionnant l’histoire des civilisations précolombiennes.
Si ces formes ne représentent « que » des formes sommaires, comme des cercles ou des cercles inscrits dans des carrés qui pâlissent en comparaison avec, par exemple, les lignes de Nazca, ne vous laissez pas tromper par leur simplicité. En effet ces figures géométriques, pour épaissir encore le brouillard que constitue cette énigme, sont d’une incompréhensible précision dans l’agencement. Certaines sont par exemple orientées dans les directions cardinales (Nord-Sud-Est-Ouest) de façon quasi millimétrique.
Ceci ne peut évidemment pas être dû au hasard et ne peut s’expliquer que d’une seule manière : une civilisation très évoluée qui nous est encore inconnue.
Le scan 3D prend le relais
Fortes de ces découvertes, des équipes de chercheurs brésiliens et britanniques se sont alors lancées dans le scan de portions entières de la canopée encore intacte afin d’y recenser le maximum de ces étranges structures.
Pour ce faire, ils ont utilisé le Lidar, un scan 3D utilisant le principe du radar, mais avec la lumière d’un laser. À partir d’un drone affrété spécialement pour l’occasion, le laser balaye une superficie donnée de la manière la plus dense et complète possible. La majeure partie des faisceaux sera bien entendu renvoyée par la carapace florale de la forêt, mais c’est à la lumière qui arrive à pénétrer dessous que les chercheurs vont s’intéresser particulièrement. Car une fois qu’elle arrive au sol et que le signal est renvoyé vers le drone ils pourront, grâce à un algorithme intelligent, séparer les deux types de signaux et dresser une carte des reliefs de la zone comme si elle était débarrassée des arbres.
Voyez plutôt :
Pour comprendre comment et pourquoi cette civilisation aurait pu modifier la végétation de l’époque, l’équipe de scientifiques a réussi à l’aide d’une technologie de pointe à reconstituer la végétation autour de deux géoglyphes. Ils ont trouvé que l’humain a massivement modifié la distribution des forêts de bambous, et que des rasages temporaires furent entrepris le temps de construire lesdits géoglyphes.
Voilà pour les premières informations !
Et pour ceux et celles que le sujet intéresse, Graham Hancock est la figure de proue de ce mouvement de recherche sur les civilisations oubliées. Il est un auteur de fiction, dont le travail se base sur des recherches scientifiques.