Le Scan 3D, dangereux pour la santé ?
Non, sans aucun doute possible ! #SpoilerAlert
Et si la réponse est aussi claire et concise, c’est tout d’abord par la nature même des appareils employés. Un « scanner » utilisé pour le scan 3D n’a rien à voir avec un scanner médical, servant à obtenir des radiographies ou des images par résonance magnétique. Ici, les techniques appliquées sont à 100% optiques.
La photogrammétrie, simple assemblage de photos
Lorsque nous scannons dans notre studio 3D, fût-ce pour des corps humains, des animaux ou tout autre modèle… Nous utilisons la photogrammétrie. Ce procédé est basé sur la reconstruction d’un modèle 3D, en partant de photos de celui-ci prises sous un maximum d’angles possibles. Nos 80 (bientôt 180) appareils déclenchent leur flash en même temps et à partir de cette petite centaine de clichés, pris par des appareils disposés à 360 degrés autour de la “cible”, notre logiciel va trouver le maximum de points de concordance possibles entre chaque paire de photographies. Alors, il reconstituera un modèle en trois dimensions.
Notre experte Angéline modèle ensuite la forme brute et imparfaite sortie par le logiciel afin d’en supprimer les défauts, puis ça y est : le modèle 3D en haute définition est prêt à être utilisé.
Cette technologie est la seule que nous utilisons pour numériser des êtres vivants.
Le scan laser, par projection d’impulsions laser
Nous y sommes, le noeud du problème : le scanner laser.
A première vue, il est évident que trouver “scanner” et “laser” dans une même phrase repousserait même les plus téméraires d’entre nous. Ce côté « destructeur silencieux », technologiquement trop avancé pour qu’on puisse encore en connaître et en maîtriser tous les dangers.
Mais si c’est un “scanner” c’est parce qu’il permet de saisir une image, et si on dit de lui qu’il est “laser” c’est parce qu’on projette une myriade d’impulsions laser sur l’objet à modéliser. Le même genre de laser que celui qui rend fou votre chat lorsque vous le faites bouger sur un mur. Ni plus, ni moins.
Le fonctionnement du scan laser est assez simple dans les grandes lignes : on calcule la distance d’un point grâce à la réflexion de l’impulsion laser sur celui-ci. En fonction du temps de vol entre la production de l’impulsion et la réception de l’écho, on en déduit la localisation du point. Le fonctionnement est analogue à celui d’un sonar.
Le scan 3D par projection de motifs lumineux… Tout est dit
De son véritable nom, le scan par « lumière structurée » On observe la déformation de motifs discrets (des lignes stratifiées, une grille) projetés sur l’objet pour en déduire sa forme. La lumière projetée est une lumière blanche.
Eeet ça ne va pas plus loin en réalité.
Voilà, vous savez tout des techniques que nous utilisons pour faire le scan 3D de n’importe quel objet, animal, végétal ou minéral !
