Umbra Composit, une claque technologique à google maps ?

recréer un monde copie exacte du notre grâce au crowdsourcing, c'est le projet de umbra composit

la société Umbra a révélé dernièrement son outil “Composit”. Et accrochez-vous à votre ceinturon, ça décoiffe.

Cet outil promet, à terme, de recréer une copie virtuelle en haute définition de notre monde grâce à l’effort conjugué de tous les utilisateurs.

          Un pour tous …

    Il permettra à n’importe qui de télécharger le modèle 3D d’un partie de son environnement, de l’envoyer sur le « Umbra Cloud » et de voir ce modèle incorporé à un gigantesque environnement préexistant, fac-similé du nôtre. Ainsi cet environnement, qui sera ni plus ni moins qu’une copie virtuelle de notre monde, s’étofferait chaque jour un peu plus grâce à la participation des masses. La précision et la définition de la reproduction digitale serait en constante amélioration.

La réplique digitale serait donc alimentée par crowdsourcing ; les smartphones, drones et appareils photos étant utilisés comme scanners 3D, et la photogrammétrie comme moyen d’obtenir les rendus 3D à partir de ces clichés.

Umbra, sûre des incroyables performances de son outil, annonce même un niveau de détail de l’ordre du grain de sable. Difficile à croire, nous en convenons ! Et pourtant, sachez que le principe a été soumis à la rigueur du test IRL dans la ville d’Helsinki, et que le résultat semble incontestablement concluant. Voyez plutôt :

Travaillant avec les plus grosses cylindrées du secteur du jeu vidéo tels que Doom, the Witcher ou encore Call of Duty, la société finlandaise a pu affûter ses compétences avec les clients les plus exigeants, en plus d’accumuler une quinzaine d’années de savoir-faire dans le domaine.

          Le Monde ne suffit pas

     Modéliser une ville entière en 3D, en haute définition et en open data est déjà un inimaginable tour de force, mais la planète entière ? Umbra y croit, et a lancé en septembre de nouveaux outils qui automatisent l’optimisation de fichiers de données massifs et permettent de les afficher en streaming sur n’importe quel appareil.

“Cette technologie va grandement perturber les industries de scan et de mapping” nous explique Shawn Adamek, responsable marketing chez Umbra. “La copie digitale 3D nouvelle génération du monde réel pourrait bien être crowdsourcée par des utilisateurs avec leur smartphone.”

     Avec ces nouvelles adaptations, on pourra afficher en ultra-haute définition les environnements, pour exposer jusqu’aux pétales des fleurs de plates-bandes et autres chewing-gums collés sur les trottoirs. Les textures 3D seront affichées en streaming à très haut frame-rate, à la manière des jeux-vidéo, et elles seront compatibles réalité virtuelle et réalité augmentée (Microsoft HoloLens, Apple ARKit, et Samsung Gear VR).

Les possibilitées sont désormais infinies, que ce soit pour les cabinets d’architectes, les voitures sans chauffeur, l’industrie du jeu vidéo (décidément omniprésente)… Ce genre d’initiative redéfinit l’expérience virtuelle, d’autant qu’Umbra ne sera pas propriétaire des données. C’est bien celui ou celle qui les aura capturées qui en gardera la paternité. L’utilisateur n’aura plus à dépendre de Google Maps, d’Apple ou de tout autre contenu de mapping.

Alors Mesdames et Messieurs : à votre smartphone, nous allons terraformer !